Patrimoine des bibliothèques de Reims
  • Patrimoine des bibliothèques de Reims
  • Bibliothèques de Reims
  • Horaires
  • Accès
  • Aller au menu
  • Aller au contenu
  • Aller à la recherche
  • Bibliothèques de Reims
  • Patrimoine des bibliothèques de Reims

Syracuse

  • Partout
  • Catalogue
  • Presse en ligne
  • Presse ancienne
  • Agenda
  • Pages du site
Recherche avancée

Vous êtes ici :

  1. Accueil
  2. / Un nouveau rapport à l’image
  3. / Détail du document
  • Infos pratiques
    • Horaires et accès
    • Visiter la bibliothèque
    • Consulter des documents
    • Commander une reproduction
  • Bibliothèque Carnegie
    • Histoire
    • Architecture
    • Visite Virtuelle
  • Les collections
    • Les fonds
    • Histoire des collections
    • Sélections
    • Conservation des documents
  • L'actualité des collections
    • Retour sur
    • Reliure d'art
    • Restauration
    • Nouvelles acquisitions patrimoniales
    • Patrimoine voyageur
  • Expositions virtuelles
  • Regard sur…
    • Dossiers thématiques
    • Chronologies rémoises
    • Figures locales
    • Patrimoine décervelé
  • Scolaires et univ.
    • Service éducatif
    • Autres ressources
    • Petit précis du bibliothécaire
  • Bibliothèque de Reims

La caricature de 1870 à 1918

Une société sous le feu du crayon

  • La caricature et Reims
  • La caricature humoristique
  • Un miroir distendu de la société
  • La caricature politique
  • La caricature en temps de guerre
  • La caricature et la censure
  • Pour aller plus loin

  • La caricature et Reims

  • La caricature humoristique

  • Un miroir distendu de la société

  • La caricature politique

  • La caricature en temps de guerre

  • La caricature et la censure

  • Pour aller plus loin

Un nouveau rapport à l’image

La caricature ne se cantonne pas à une simple visée humoristique et satirique mais apparaît également comme un vecteur efficace d’informations, tant dans le domaine de la publicité que de celui de la vie artistique. Un langage visuel marquant, une esthétique alliant l’essentiel à la simplicité des formes, se révèlent idéaux pour transmettre rapidement une information et attirer l’œil du passant.

Au cours du XIXe siècle, le nombre de lecteurs de la presse augmente de manière considérable. Le journal devient un produit de consommation courante. La caricature se déploie à grande échelle dans l’espace public, dans la presse, dont le nombre de titres se multiplie, dans des menus, des programmes de spectacles ou encore des cartes postales. Un nouveau rapport à l’image se développe alors dans la société française de la Belle Epoque.

A partir de 1900, la compétition économique s’intensifie entre l’Europe et l’Amérique du Nord. La France doit pouvoir faire connaitre son savoir-faire et son dynamisme industriel à plus grand échelle. La publicité devient alors le média incontournable pour assurer cette promotion. En 1901, près de 1 500 000 affiches publicitaires sont collées à Paris et 6 millions dans toute la France.

L’affiche et la caricature partagent l’art de la synthèse, de l’instantané, de l’évidence et de l’efficacité. Le style des caricaturistes intéresse les publicitaires qui vont les employer dans tous les secteurs de l’économie : les grands magasins et la mode, les boissons et l’alimentation, le tourisme et les spectacles. Jean-Louis Forain et Adolphe Willette (1857-1926) ont répondu à de nombreuses commandes de publicitaires. Néanmoins, la caricature représentée dans les affiches commerciales n’a pas la violence des charges proposées dans la presse, les publicitaires désirant un dessin plus léger.

Pendant la Grande Guerre, des affiches de propagande destinées à promouvoir des actions de bienfaisance, de soutien aux soldats ou de soutien financier à l’effort de guerre sont commandées. Nombre de caricaturistes, comme Léandre, Poulbot, Steinlen, Willette ou Forain réalisent des affiches dans un ton plus lyrique et symbolique que celui de la veine satirique habituellement de mise.

La petite anecdote

En juin 1911, la famille grenobloise Cartier-Millon crée une marque afin de personnaliser l’image de son commerce de pâtes alimentaires fondé en 1871. Elle organise à cette occasion un concours d’affiches pour en faire la promotion. Le jury, composé de douze caricaturistes dont le rémois Jean-Louis Forain et le châlonnais Adolphe Willette, choisit le projet de Tancrède Synave (1870-1936). Dans sa composition, les pâtes sont conditionnées dans une boîte décorée d’un damier bleu et blanc qui reste emblématique de la marque. Pour célébrer l’événement, le jury et le gagnant sont invités à un grand dîner. Dans l’euphorie du moment, Jean-Louis Forain chante la célèbre comptine « C’est la mère Michel… » et croque dans la foulée une silhouette du Père Lustucru. Ainsi, les pâtes sans œufs furent baptisées « La Mère Michel » et celles contenant des œufs « Le pèr’ Lustucru ».
Plusieurs illustrateurs, tels que Eugène Farcy (1830-1910), Dransy (1883-1945) ou Leonetto Cappiello (1875-1942), ont prêté leur main à la marque.

Extrait de Le Journal du 19 juin 1911
Bibliothèque nationale de France, JOD-220

  • Contact
  • Demande de numérisation
  • Boutique
  • Charte informatique
  • Charte de l'action culturelle et sociale

  • Mentions légales
  • Règlement Intérieur
  • Crédits
  • Déclaration d'accessibilité

Propulsé par Archimed - Gestion documentaire pour les bibliothèques

Partage d'encart

Copiez ce code et collez-le sur votre site pour afficher l'encart

Ou vous pouvez la partager sur les réseaux sociaux

Confirmez votre action

Êtes-vous sûr de vouloir supprimer tous les documents de la sélection courante ?

Choisissez la bibliothèque

Vous souhaitez réserver un exemplaire.

Ce champ est obligatoire

S'inscrire à un événement

Annulation de l'inscription

Attention! Souhaitez-vous vraiment annuler votre inscription ?

Ajouter cet événement à votre calendrier

Image CAPTCHA

Réservation d'outil d'animation