Petit précis du bibliothécaire
Vocabulaire
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Abibliophobie (n. masc.) :
Ce terme désigne la peur de manquer de livres. Ce mot est composé du préfixe -a relatif à la privation, du préfixe biblio- servant à former des mots relatifs aux livres et du suffixe -phobie désignant la peur.
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Achevé d'imprimer (n. masc.) :
Mention placée à la fin d'un livre et indiquant la date à laquelle l'impression en a été terminée ainsi que, généralement, le nom de l'imprimeur. On y ajoute parfois des indications relatives au nombre d'exemplaires imprimés, au tirage de tête sur différents papiers, au tirage numéroté, aux exemplaires constituant l'édition originale. Le colophon des incunables est l'ancêtre de l'achevé d'imprimer moderne.
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Ais de bois (n. masc.) :
Planche de bois servant à faire les plats des reliures. Utilisés pendant le Moyen-Âge, les ais étaient recouverts de peau ou de tissu. Les plats sont essentiels à la protection des livres alors rangés à plat dans les bibliothèques, mais surtout leur poids permet une pression propre à maintenir l’ouvrage parfaitement fermé, empêchant ainsi le parchemin de gondoler. Par la suite, ils sont remplacés par du carton.
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Almanach (n. masc.) :
Nom donné aux divers annuaires ou publications ayant vaguement pour base le calendrier.
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Anopistographe (n. masc.) :
Un ouvrage anopistographe désigne un document imprimé d’un seul côté du papier. Ce procédé d'impression était utilisé dans le passé pour certains types de documents tels que les brochures, les affiches, les impressions chinoises et les ouvrages xylographiques.
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Antiphonaire (n. masc.) :
Recueil de chants pour un office religieux (en général chrétien). Il rassemble les diverses parties de l'office chantées dans le choeur. Il est vespéral lorsqu'il contient des psaumes et des hymnes. Il est graduel quand il contient des chants de messe.
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Anthropomorphe (adj.) :
Première lettre du texte, décorée de motifs à forme humaine.
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Apocryphe (n. masc.) :
Se dit de tout ouvrage dont l'auteur est inconnu ou supposé et dont l'autorité est douteuse.
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Approbation (n. fem.) :
Autorisation de publier délivrée par le pouvoir civil ou religieux.
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Aquatinte (n. fem.) :
Gravure imitant les dessins au lavis.
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Aquisition (n. fem.) :
Action d’acquérir un document. Par une acquisition (achat, don, etc.), la bibliothèque devient propriétaire d’une œuvre.
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Armes (reliure aux) :
Reliure sur laquel apparait les armoiries de son possesseur (une personne, une ville ou même un groupe de personnes).
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Autographe (n. masc.) :
Original d'un texte écrit de la main même de son auteur. On peut ainsi parler de lettre autographe (écrite de la main de l'auteur), lettre autographe signée (écrite de la main de l'auteur et signée), manuscrit autographe signé (écrit de la main de l'auteur et signé).
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Avant-lettre (gravure) :
Impression de l'épreuve d'une estampe réalisée avant l'impression du texte placé sous l'image : titre, auteurs, lieu, etc. Ces épreuves sont recherchées par les collectionneurs.
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Bandeau (n. masc.) :
Ornement en forme de bande, anciennement gravé sur bois, s'étalant sur toute la largeur de la page au début d'un chapitre.
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Basane (n. fem.) :
Peau de mouton utilisée pour la reliure ordinaire.
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BAT (n. masc.) :
Bon à tirer. Epreuve finale proposée à l'auteur ou au client juste avant l'impression définitive du document.
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Bibliogaphie (n. fem.) :
Ouvrage ou liste qui recense les livres publiés sur un sujet ou un auteur.
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Bibliopégie anthropodermique (n. fem.) :
« Bibliopégie » est l’art de la reliure et « anthropodermique » signifie « peau humaine », la bibliopégie anthropodermique désigne les livres reliés en peau humaine. Cette pratique se développe dès le XVIII e siècle et s’arrête à la Seconde Guerre mondiale.
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Bibliophage (adj.) :
Désigne les nuisibles qui attaquent le cuir, la colle, les reliures ou le papier, tels que les larves.
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Bibliophile (n. masc.) :
Personne qui aime et recherche les livres rares et précieux.
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Bibliothèque (n. fem.) :
Local ou édifice destiné à recevoir une collection de livres ou de documents pouvant être empruntés ou consultés sur place.
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Bordure (n. fem.) :
Bandeau habituellement décoratif entourant ou encadrant les colonnes de texte écrit.
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Boulon (n. masc.) :
Elément métallique globuleux fixé sur le plat de reliure destiné à éviter l’usure par frottement lorsque l’ouvrage est posé sur un pupitre.
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Box (n. masc.) :
Peau de veau préparée selon un procédé particulier.
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Bradel (n. masc.) :
Reliure dans laquelle le cartonnage de la couverture (ais) n'est rattaché au corps de l'ouvrage que par une mousseline collée et non par un point de ficelle (nerfs). Le volume s’ouvre alors plus facilement. Ce procédé est inventé par le relieur Bradel à la fin du XVIIIe siècle.
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Bréviaire (n. masc.) :
Livre religieux catholique regroupant toutes les prières de l'office à l'exception de la messe.
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Broché (n. masc.) :
Livre dont les feuilles imprimées en cahiers sont cousus puis recouverts d'une feuille collée au dos des cahiers (la couverture).
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Brochure (n. fem.) :
Imprimé comportant un nombre restreint de pages et toujours non relié.
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Bulletinage (n. masc.) :
Opération qui consiste à enregistrer chaque fascicule d'une revue ou d'un journal à son arrivée dans la bibliothèque.
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Bruit (n. masc.) :
Ensemble de documents non pertinents trouvés en réponse à une question lors d’une recherche d’information.
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Cahier (n. masc.) :
Feuille ou partie de feuille de papier qui, après pliure, forme un tout et porte une signature permettant l'assemblage. Un livre est constitué de plusieurs cahiers assemblés et cousus ensemble.
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Calame (n. fem.) :
Roseau taillé en pointe dont on se sert pour l’écriture.
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Calligramme (n. masc.) :
Dessin réalisé avec des mots. Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte.
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Catalogage (n. masc.) :
Etape du traitement technique de la documentation qui consiste à rédiger, selon les normes, la description d’un document.
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Chagrin (n. masc.) :
Cuir généralement fabriqué à partir de peau de chèvre employé pour les reliures.
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Chinois de Robert (n. masc.) :
Police typographique utilisée par le Collège de 'Pataphysique. Elle fut repérée dans les années 50 par Jean-Hugues Sainmont dans les casses de l'imprimerie de l'Ardennais où était imprimée la revue du Collège. Police d'origine belge sans nom, elle fut baptisée Chinois de Robert en hommage au seul typographe de l'Ardennais qui acceptait de travailler avec cette police atypique.
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Chromolithographie (n. fem.) :
Du grec chroma « couleur », lithos « pierre » et graphein « écrire ». Procédé de reproduction lithographique en couleurs, fondé sur l'impression couleur par couleur. Ce terme désigne également les épreuves obtenues par ce procédé.
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Chrysographie (n. fem.) :
Art d’écrire en lettre d’or, (Chryso = or et Graphe = écrire). Le copiste du Moyen-Age, écrivait sur du parchemin avec de l’or moulu broyé avec du mercure et constituait alors de luxueux manuscrits.
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Codex (n. masc.) :
Livre composé de feuilles de parchemin pliées (cahiers).
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Coiffe (n. fem.) :
Extrémité du dos d'un livre. On parle de coiffe de tête (extrémité supérieure) ou coiffe de queue (extrémité inférieure). C'est la partie la plus fragile d'une reliure.
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Collection (n. fem.) :
Ensemble de documents constituant un fonds documentaire.
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Colophon (n. masc) :
Formule finale par laquelle le copiste donne son nom et des indications sur sa copie (nom du manuscrit recopié, date, lieu). On le rerouve dans les premiers livres imprimés (incunables) : le titre, le nom de l’auteur et de son imprimeur se trouvent encore à la fin du livre. Il disparaît au profit de la page de titre et de l’achevé d’imprimer dans la seconde moitié du XVe siècle.
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Cote (n. fem.) :
Symboles (lettres, chiffres ou signes) servant à l'identification et au classement de documents dans une bibliothèque.
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Couvrure (n. fem.) :
Pièce de peau ou de tissu qui recouvre le dos et les plats.
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Cul-de-lampe (n. masc.) :
Ornement positionné en bas d'une page de fin de chapitre ou de livre.
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Dédicacé (adj.) :
Se dit d'un ouvrage signé et contenant un message personnalisé de l'auteur.
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Dépot légal (n. masc.) :
Obligation faite aux éditeurs et aux imprimeurs de déposer un ou deux exemplaires de leur publication à la Bibliothèque nationale de France.
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Dépouiller (verbe trans.) :
Action qui consiste à référencer des articles en indiquant le nom du ou des auteurs de l’article, son titre précis, les indications de la revue ou du journal dans lequel il est paru (année, numéro, pages) et à indexer cet article par des mots matières.
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Désacidification (n. fem.) :
La désacidification est une méthode de conservation curative qui consiste à ralentir la dégradation du papier. Cette détérioration est accélérée par la conjonction de facteurs externes environnementaux (pollution, humidité relative, température) et de facteurs internes essentiellement liés à l’acidité du papier à base de pulpe de bois.
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Désherbage (n. masc.) :
Opération qui consiste à retirer des documents (livres, CD, DVD, revues, etc.) des rayonnages ou des bacs pour renouveler les collections.
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Document de substitution (n. masc.) :
Reproduction sous forme de photocopie, microfilm, microfiche, numérisation, photographie d’un document original.
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Dorure (n. fem.) :
Fine couche d'or apposée sur un livre. Une dorure peut se retrouver sur le dos, le plat et même sur les tranches.
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Dos (n. masc.) :
Partie de la reliure qui relie les deux plats, visible quand les livres sont rangés verticalement dans une bibliothèque. Le dos porte généralement le nom de l'auteur et le titre de l'ouvrage.
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Encyclopédie (n. fem.) :
Ouvrage où l’on traite de toutes les connaissances humaines ou de tout ou partie de ces connaissances, soit par ordre alphabétique, soit méthodiquement.
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Enfer (n. masc.) :
Département d'une bibliothèque où sont déposés les livres interdits au public.
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Ephémère (n. masc.) :
Apparu dans le lexique des bibliothécaires en 1962, les éphémères sont des documents imprimés, autres que les livres et les périodiques, dont le contenu informatif revêt souvent un caractère ponctuel et où le recours à l’illustration est fréquent. Exemples : feuillets publicitaires, étiquettes, tracts, cartons d’invitation, brochures, programmes, avis ou encore menus.
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Equipement (n. masc.) :
Opération qui consiste à préparer matériellement un document pour la consultation ou le prêt (couverture, étiquettes...).
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Errata (n. masc.) :
Liste des fautes d'impression dans un ouvrage.
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Estampage (n. masc.) :
Procédé de décor du cuir par impression à chaud à l'aide de petits fers, roulettes et plaques.
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Estampillage (n. masc.) :
L’estampillage est le fait de marquer d’un tampon un document pour en protéger la propriété.
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Evangéliaire (n. masc.) :
Livre religieux contenant les Évangiles et lus pendant la messe. Il existe des évangéliaires dont les pages sont teintées en couleur pourpre (évangéliaire pourpre), ils sont alors très précieux par leur rareté.
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Exemplaire unique (n. masc.) :
Exemplaire d'un ouvrage qui présente des caractéristiques exceptionnelles qui le distinguent de tout autre : tirage, dédicace, illustrations, reliure, possesseurs successifs, histoire etc.
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Ex-dono (n. masc.) :
Inscription indiquant qu'un objet, un livre, etc. a été donné à une personne ou à une institution.
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Ex-legato (n. masc.) :
Marque attestant l'origine d’un legs. L’ex-legato peut être manuscrit, imprimé ou gravé, et porte généralement la mention « ex-legato ».
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Ex-libris (n. masc.) :
Inscription figurant à l'intérieur d'un livre, par laquelle le propriétaire marque nommément sa possession.
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Ex-praemio (n. masc.) :
Un ex-praemio vient du latin praemium et signifie "en récompense". Feuille manuscrite ou imprimée (à partir de la fin du XVIIe siècle) placée en tête de l’ouvrage remis à un élève lors de la distribution de prix en fin d’année scolaire. Elle mentionne le nom du collège, le nom et les titres du donateur, la discipline, le nom et la classe de l’élève suivi de la signature du principal ou du responsable des études.
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Fac-similé (n. masc.) :
Reproduction à l'identique d'un ouvrage ou d'une image par des méthodes variées.
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Fanfare (reliure à la) :
Type de reliure en vogue au XVIe siècle dont le décor des plats comprend un triple encadrement de filets dorés, des compartiments ornés de feuillages ou de volutes et un médaillon central pouvant recevoir un décor ou une inscription.
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Filigrane (n. masc.) :
Dessin imprimé dans l'épaisseur d'un papier, par son frabricant, et qui se voit par transparence.
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Folio (n. masc.) :
Feuillet d'un manuscrit (donc un recto et un verso).
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Folioter (verbe) :
Numéroter les feuillets, les pages de (un livre, un registre).
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Galuchat (n. masc.) :
Peau tannée de poisson (raie, requin) utilisée ébénisterie, en maroquinerie et en reliure (du nom de son inventeur Jean-Claude Galluchat).
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Glose (n. fem.) :
Commentaire accompagnant un texte.
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Gouttière (n. fem.) :
La tranche d'un livre, opposée à son dos.
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Grammage (n. masc.) :
Poids en gramme d'une feuille de papier dont la surface est d'un mètre2.
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Gravure (n. fem.) :
Estampe produite au moyen d'une gravure en relief (bois, lino, etc.) ou en creux (taille-douce).
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Héliogravure (n. fem.) :
Procédé d'impression consistant à créer des creux sur une plaque ou un cylindre recouvert de cuivre à l'aide d'un report photographique.
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Hollande (papier) :
Papier considéré comme luxueux et utilisé dans les éditions bibliophiliques. Il tient son nom de son lieu de production d'origine, les Pays-Bas, où il était fabriqué à partir de chiffons, de coton, de chanvre et de lin non fermenté
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Hors texte (n. masc.) :
Document (photographie, gravure, plan, carte, etc.) hors pagination, intercalé dans un livre et éventuellement tiré à part sur un papier différent.
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Illustration (n. fem.) :
Figure (gravure, photographie, etc.) illustrant un texte imprimé.
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Incipit (n. masc.) :
Premiers mots d'un livre.
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Incunable (n. masc.) :
Livre issu du berceau (incunabula en latin) de l'imprimerie en Occident, soit les année 1450-1500.
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Index (n. masc.) :
Liste alphabétiquement ordonnée généralement placée en fin d'ouvrage (noms, lieux, notions...).
L'index librorum prohibitorum désigne la liste établie par le Vatican pour recenser les ouvrages interdits pour non conformité avec le canon de la doctrine. Il a été supprimé en 1966.
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Japon (papier) :
Papier traditionnel japonais fabriqué à la main à partir de fibre de mûrier, parfois appelé "papier de soie".
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Jaquette (n. fem.) :
Enveloppe mobile et imprimée qui recouvre la couverture d'un livre.
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Jaspure (n. fem.) :
Technique de décor de papier consistant à imiter l'aspect de la pierre de jaspe.
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Jaunissement (n. masc.) :
Assombrissement du papier généralement dû à l’exposition à la lumière.
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Kaolin (n. masc.) :
Argile blanche utilisée dans l'industrie du papier.
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Lavis (n. masc.) :
Procédé tenant du dessin et de la peinture, qui consiste dans l'emploi d'un pigment délayé à l'eau, spécialement l'encre de Chine, passé au pinceau. Le lavis permet d'indiquer le modelé des choses en distribuant les ombres et les lumières.
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Lectionnaire (n. masc.) :
Livre religieux chrétien regroupant des textes latins lus ou chantés dans le choeur.
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Lettrine (n. fem.) :
Lettre ornée placée au début d'un chapitre ou d'un paragraphe.
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Lithographie (n. fem.) :
Du grec lithos, « pierre » et graphein, « écrire », ce mot désigne un procédé de reproduction par impression d’un dessin tracé avec une encre ou un crayon gras sur une pierre calcaire. Par extension, ce terme désigne une feuille ou une estampe imprimée par ce procédé.
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Manuscrit (n. masc.) :
Livre écrit à la main. Désigne aussi tout livre antérieur à l’invention de l’imprimerie.
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Marbré (adj.) :
Désigne un papier sur lequel un motif imitant l'aspect du marbre a été appliqué.
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Marginalia (n.fem.) :
Note, dessin ou signe tracé en marge d'un texte manuscrit par le copiste apportant un complément d'information au lecteur
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Maroquin (n. masc.) :
Peau de chèvre utilisée en reliure, employée en France à partir de 1530, teintée en général de rouge au XVIIe siècle et de coloris variés au XVIIIe siècle.
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Marque typographique (n. fem.) :
Gravure représentant un signe graphique distinctif, apposée sur un livre par l'imprimeur et/ou le libraire responsable de la fabrication et de la publication du document. Cette marque est apparue avec la naissance de l'imprimerie au XVe siècle.
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Missuphile (n. masc.) :
Un missuphile, appelé également libellocénophile, est un collectionneur de menus de restaurant ou de repas de festivités.
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Mouillures (n. fem.) :
Traces laissées sur un document par l’humidité.
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Non paginé (adj.) :
Se dit d'un ouvrage dont les pages ne sont pas numérotées.
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Numéroté (adj.) :
Se dit d'un exemplaire de luxe imprimé sur papier de qualité et tiré en début d'impression, auquel a été attribué un numéro.
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Onglet (n. masc.) :
Bande de papier ou de toile cousue en même temps que les feuillets d'un livre et destinée à recevoir par encollement une carte ou une gravure.
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Ostracon (pluriel : ostraca) :
Tesson de poterie ou éclat de calcaire servant de support au dessin ou à l’écriture.
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Page de garde (n. fem.) :
Première page du livre (blanche ou imprimée). Elle est placée avant la page de titre et sert à protéger l'ouvrage.
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Page de titre (n. fem.) :
Une des premières pages du livre contenant toutes les informations bibliographiques (titre, auteur, éditeur, année...).
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Palimpseste (n. masc.) :
Manuscrit (ou une page) dans lequel le texte d’origine a été effacé, gratté pour permettre à la surface d’accueillir un nouveau texte.
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Palladium (n. masc.) :
Métal blanc argenté utilisé pour la dorure d'un titre ou des tranches d'un livre.
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Papier dominoté (n. masc.) :
Le papier dominoté faisait office de couverture provisoire pour les livres en attente de reliure. Les dominotiers gravaient des motifs sur des planches de bois pour les imprimer sur des feuilles de papier chiffon à l’aide d’une presse en bois manuelle. La couleur était ensuite ajoutée au pinceau ou au pochoir. Le domino est l’ancêtre du papier peint que l’on connaît aujourd’hui.
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Papillon (n. masc.) :
Petit feuillet imprimé préencollé à l’intérieur d’un ouvrage. Encore plus petit que le tract, le papillon est rédigé sur un seul côté. Il permet de ne pas altérer la feuille entière imprimée et d'apporter une rectification rapide (sur une partie du texte, une information concernant l’auteur, etc.).
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Papyrus (n. masc.) :
Roseau utilisé, après préparation, comme support d’écriture dans l’Antiquité et au Moyen Âge.
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Parchemin (n. masc.) :
Peau de veau, de mouton, d'agneau ou de chèvre, préparée spécialement pour recevoir l'écriture. Au Moyen Âge, les manuscrits sont rédigés sur du parchemin. Il est aussi utilisé dans la reliure ou la couverture de livres.
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Pytotypie (n.fem.) :
Technique d’impression d’objet datée du XV e siècle, permet par exemple d’imprimer l’image d’un végétal grâce au végétal lui-même. Le végétal est encré puis passé sous presse afin de laisser une empreinte sur le papier. Ce procédé permet de faire apparaître de minuscules détails.
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Placard (n. masc.) :
Avis écrit ou imprimé, affiché pour informer le public, la population.
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Pilon (mettre un livre au) :
Action de détruire l'édition ou les exemplaires invendus. En bibliothèque, cette destruction concerne les documents abîmés ou obsolètes.
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Poisson d'argent (n. masc.) :
Le poisson d'argent est attiré par la cellulose qui est présente dans la colle d’amidon, le papier et le bois. Amateur d'obscurité, cet insecte de petite taille se niche dans les ouvrages et peut créer des dégâts irréversibles.
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Poncturation (n. fem.) :
Action de percer des trous avec un couteau ou un gabarit à des intervalles réguliers dans les bords d’un folio pour ensuite procéder à la réglure de la feuille.
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Pontuseaux (n. masc.) :
Dans la fabrication des papiers à la forme, ce sont les barres qui soutiennent les fils de laiton de la forme. Ils produisent des filets blancs verticaux dans les filigranes des papiers vergés. Ils croisent les vergeures et sont bien plus espacés.
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Quatrième de couverture (n. fem.) :
Dernière page extérieure d’un livre, comprenant le plus souvent un résumé de l’histoire ou une présentation de l’auteur.
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Queue (n. fem.) :
Tranche inférieure d'un livre.
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Racinée (reliure) :
Se dit d’une reliure dont le dessin imite les racines d'arbres. Utilisée à partir du XVIIe siècle.
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Raisin (n. masc.) :
Format de papier (50 × 65 cm).
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Rayon (n. masc.) :
Planche de rangement sur laquelle sont déposés les livres, périodiques et autres documents (les rayonnages sont un ensemble de rayons).
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Rebras (reliure à) :
Reliure où les plats se continuent par un bord retroussé qui protège la tranche opposée au dos (XVIe siècle).
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Réclame (n. fem.) :
Mot ou syllabes de mot imprimés autrefois au-dessous de l'extrémité de la dernière ligne d'une feuille et répétés au commencement de la feuille suivante pour faire connaître l'ordre exact des pages et des feuilles.
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Recto (n. masc.) :
Première page d'une feuille ; on parle aussi de "belle page". La page de titre doit toujours être au recto de la feuille.
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Recueil factice (n. masc.) :
Il réunit sous une même reliure des brochures ou plaquettes éditées séparément, en général sur un même thème
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Registre (n. masc.) :
Liste placée à la fin des livres anciens imprimés sans pagination, sans foliotage ou sans signatures, indiquant le premier mot de la première page de chacun des cahiers. Dans les livres pourvus de signatures, le registre se réduit à une liste de toutes les lettres, ou signes, employées comme signatures.
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Réglé (ouvrage)
Se dit d'un livre dont le texte est entouré de filets plus ou moins ornés.
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Réimpression (n. fem.) :
Nouveau tirage d'un volume pour lequel on a fait usage des mêmes plaques ou des mêmes clichés d'imprimerie. Ne pas confondre avec le fac-similé.
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Reliure (n. fem.) :
Consiste à assembler les cahiers d'un livre par une couture puis à les protéger par une couverture. La reliure apparaît lorsque le manuscrit en rouleau évolue vers la forme du livre qu'on connaît aujourd'hui : des pages cousues ensemble que l'on tourne.
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Reliure en fanfare (n. fem.) :
Décor luxueux de reliure dont le modèle remonte au XVIe siècle. La reliure était parée d’une abondante ornementation de feuilles, d'arabesques ou de volutes qui entoure, au centre, un ovale généralement laissé sans décoration.
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Reliure janséniste (n. fem.) :
Les reliures jansénistes sont apparues au 17e siècle. Elles sont dépouillées de décor sur la couverture, mais pleines d'ornements sur les pages de garde (filets dorés, fleurons, pages de garde en soie, chèvre-velours, etc.)
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Reproduction photomécanique (n. fem.) :
Technique de reproduction ou d'impression basée sur un cliché photographique. Cette opération permet de passer du négatif photographique original à la forme imprimable.
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Rinceau (n. masc.) :
Ornement décoratif en forme d'arabesque végétale.
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Rituel (n. masc.) :
Livre religieux chrétien (publié pour la première fois en 1614) contenant l'ordre et la forme des cérémonies religieuses ainsi que les prières qui les accompagnent.
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Rives (Papier de) :
Papier destiné aux éditions de luxe (ville de l'Isère).
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Rogner (verbe) :
Couper les bords des feuillets d'un livre pour qu'ils offrent une surface unie.
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Rotulus (n. masc.) :
Livre en forme de rouleau utilisé au Moyen Age où le texte est écrit parallèlement au petit côté. Le sens du déroulement est vertical.
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Roulette (n. fem.) :
Instrument de dorure formé d'une molette ornée sur la tranche d'un motif gravé.
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Rousseur (n. fem.) :
Tache jaunâtre ou brunâtre affectant le papier. Elle est due à l'humidité ou au vieillissement du papier.
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Rubrique (n. fem.) :
Texte pouvant prendre la forme d’un titre, en-tête de chapitre ou instruction, souvent écrit en rouge (le mot venant du latin rubrica pour rouge) ou parfois en bleu ou en vert, qui sert à introduire le texte qui suit.
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Sac à livre (n. masc.) :
Le sac à livre était d'usage courant durant le Moyen Âge jusqu'au XVIe siècle. La couverture, qui excédait d'un côté, enveloppait complètement le livre en se repliant et se fermait par un nœud. On reliait ainsi les ouvrages destinés à être transportés. On pouvait le porter sur soi, attaché à la ceinture par exemple.
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Sacramentaire (n. masc.) :
Livre religieux chrétien qui contenait autrefois les prières de la messe et des autres sacrements.
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Sanguine (n. fem.) :
Dessin fait avec un crayon d'ocre rouge ou gravure imitant ce dessin.
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Sceau (n. masc.) :
Cachet sur lequel sont gravés en creux des signes propres à un particulier ou un groupe. Appliqué sur une matière molle, cire ou plomb, le sceau laisse son empreinte en relief.
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Scriptorium (n. masc.) :
Endroit réservé à l’écriture de manuscrits, souvent localisé dans un monastère.
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Sépia (n. fem.) :
Liquide noirâtre extrait de la vessie de seiche et utilisé à partir du XVIe siècle pour le dessin au lavis.
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Sérigraphie (n. fem.) :
Procédé d'impression qui utilise un écran (à l'origine, en soie) comme pochoir.
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Sermonnaire (n. masc.) :
Livre religieux chrétien regroupant un certain nombre de sermons.
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Serpente (n. fem.) :
Papier fin et sans colle, parfois transparent, portant à l'origine un serpent en filigrane, utilisé notamment en feuillets intercalaires pour protéger les gravures des livres. On utilise aussi à cette fin du papier pelure d'oignon, ou pelure, qui est plus léger que la serpente, et du papier de soie, dit aussi papier Joseph, du nom de son inventeur, qui est plus souple et soyeux. Ces feuilles étaient généralement placées devant les gravures par l'éditeur ou le relieur avant le pliage ou la reliure. Dans certains ouvrages du XIXe siècle, l'éditeur recommandait au lecteur de vérifier si l'encre était bien sèche avant d'enlever ces serpentes.
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Sigillographie (n. fem.) :
Science dédiée à l'étude, la description et l'interprétation des sceaux.
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Signature (n. fem.) :
Indication en lettres (et plus tard en chiffres) en bas des premières pages de chaque feuillet ou de chaque cahier d'un livre, pour indiquer au relieur l’ordre des pages. L'usage des signatures imprimées remonte à 1473. II ne se généralisa que vers 1480. En comptant le nombre de feuillets d'un cahier portant la même signature, on peut déterminer le format d'un livre: in-folio, in-4°, in-8, in-12, etc.
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Signet (n. masc.) :
Petit ruban attaché à la tranchefile d'un livre et servant à marquer l'endroit où l'on a interrompu sa lecture. Par extension, morceau de papier marquant une page.
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Souscription (n. fem.) :
Engagement d’une personne auprès d'un éditeur ou d'un libraire d'acquérir un ou plusieurs livres lors de leur parution. La souscription peut s'étendre à des séries ou collections complètes. Elle est surtout un moyen d'assurer la vente d'un ouvrage de luxe, au tirage limité et numéroté. L'ouvrage ainsi vendu porte souvent le nom du souscripteur et est désigné sous l'appellation : exemplaire nominatif
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Similigravure (n. fem.) :
Technique d'impression qui permet de reproduire un document monochrome fait de demi-teintes (qui comporte une gradation de valeurs s'étalant du blanc au noir) comme une photographie.
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Suite de gravures (n. fem.) :
Tirage spécial des gravures d'un ouvrage, souvent imprimées sur un papier de qualité différente, et insérées dans certains exemplaires de luxe de cet ouvrage. II peut aussi s'agir d'épreuves d'états. Dans ce cas la suite devient un document des plus intéressants sur l'évolution de l'œuvre gravée.
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Taille-douce ou burin (n. fem.) :
Procédé de gravure en creux sur métal. Le graveur creuse à l’aide d’un outil (burin ou pointe sèche) ou par morsure de l’acide dans l'élément d'impression le motif destiné à être imprimé. Sous la presse, les fibres du papier humidifié viennent recueillir l'encre retenue dans les tailles (sillons creusés).
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Taille d’épargne (n. fem.) :
Procédé de gravure sur bois ou linoléum. Le support est creusé afin d'éliminer les parties que l'on ne veut pas imprimer. Le dessin se dégage en relief et recueille l'encre qui, sous l'effet d'une pression, transfère l'image sur le papier.
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Tête (n. fem.) :
Partie supérieure du livre.
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Tête (Exemplaire de) :
Sur les anciennes presses, les plaques d’impression s’usaient à chaque passage. Pour profiter de la qualité des premières impressions, on imprimait sur un meilleur papier des exemplaires, en nombre restreint, signés et numérotés, portant souvent la mention édition originale. Ce tirage, toujours plus luxueux que le tirage courant, devient fort prisé des bibliophiles.
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Tirage (n. masc.) :
En gravure, c’est le nombre déterminé d’épreuves obtenues à partir de la même matrice. Pour le livre, le tirage est l’ensemble des exemplaires d’un ouvrage imprimés en une seule fois. C’est à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que les bibliophiles ont suscité des tirages limités et numérotés, sur un ou plusieurs beaux papiers. Ne pas confondre avec l'édition qui impliquent des corrections ou des modifications du texte ou de la composition.
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Tirage (Premier) :
Cette mention indique que les figures illustrant le volume y paraissent pour la première fois.
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Tiré à part (n. masc.) :
Se dit d'un article de revue imprimé séparément. Il est généralement réalisé pour le compte de l'auteur.
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Titivillus :
Démon des copistes travaillant pour le Diable. Au Moyen Age, Titivillus parsème d’erreurs le travail des copistes. Il porte sur son dos un sac plein de syllabes oubliées dans l’écriture qu’il comptabilise en vue du Jugement dernier. Constamment à l’affût de la moindre erreur, il provoque même des fautes. Certains émettent l’hypothèse que son existence était une bonne excuse pour les moines copistes, dont le travail était exigeant. Plus tard, ce diablotin devient le cauchemar des typographes et imprimeurs.
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Titre (n. masc.) :
Inscription placée en tête d'un livre ou d'un chapitre et qui en indique le sujet.
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Titre courant (n. masc.) :
Titre répété sur chaque page d'un livre ou d'une brochure, dans la marge. Certains titres courants ont parfois la forme d'un bandeau.
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Titre de départ (n. masc.) :
Titre que l'on trouve dans la marge de tête de la première page du texte d'un livre ou d'une brochure.
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Titre-frontispice (n. masc.) :
Dans un livre ancien, estampe placée à la première page sur laquelle est inscrit le libellé du titre.
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Toise (n. fem.) :
Plaque graduée permettant la mesure d'un ouvrage. . -
Tome (n. masc.) :
Division « intellectuelle » d'un ouvrage d'après son contenu (comme le livre, le chant ou le chapitre), qui correspond le plus souvent à un volume complet ; un tome peut être en deux volumes, ou inversement, un volume peut contenir plusieurs tomes. -
Tonaire (n. masc.) :
Livre religieux chrétien regroupant les pièces liturgiques classées selon leur ton, et destinées à l'enseignement des mélodies. :
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Tranche (n. fem.) :
Chacun des trois côtés d'un livre. On parlera de tranche de tête (ou supérieure), tranche de queue (ou inférieure), et de gouttière (ou tranche latérale). Elles peuvent être rognées, marbrées, ébarbées, dorées.
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Tranchefile (n. fem.) :
Broderie traditionnellement de soie de couleurs située aux deux extrémités du dos d’un livre relié (tête et queue). Ce petit bourrelet entouré de fils, garnit et renforce le haut et le bas du dos d'une reliure afin de maintenir les cahiers assemblés ; il renforce par ailleurs les coiffes. Il empêche la poussière de s'infiltrer entre le corps d'ouvrage et le dos de la reliure.
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Tropaire (n. masc.) :
Livre religieux chrétien recueillant des tropes ou pièces musicales liturgiques dans lesquelles s'intercalent des paroles et des notes nouvelles pour orner le texte et allonger la mélodie.
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Truffé (adj.) :
Exemplaire d'un ouvrage enrichi de documents en rapport avec son thème ; par exemple, des autographes, manuscrits, photographies, souvenirs de diverses natures, etc. Cela en fait un exemplaire unique dont la valeur peut être importante.
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Typographie (n. fem.) :
Procédé d'impression sur formes en relief (caractères mobiles, gravures, clichés).
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Unique (Exemplaire) :
Exemplaire d'un ouvrage qui présente des caractéristiques exceptionnelles : en raison du tirage, de la dédicace, des illustrations, de la reliure, parce que c'est un exemplaire truffé, ou par la qualité de ses possesseurs successifs, ou encore du fait de circonstances historiques particulières, etc. Un exemplaire est unique pour une ou plusieurs qualités qui le distinguent de tout autre.
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Veau (n. masc.) :
Peau solide, à fleur très lisse et mate, légèrement satinée. Elle sert aux reliures de qualités et est assez délicate à travailler.
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Vélin (n. masc.) :
Parchemin extrêmement fin, très blanc, sans aspérité ni taches, que l'on fabrique avec de la peau de veau mort-né.
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Vélin (Papier) :
Papier dont aucune marque n’apparaît par transparence, rappelant par sa très grande finesse le vélin. Papier inventé en 1750 par l’imprimeur anglais John Baskerville. Se dit aussi en général de tout papier qui n'est pas vergé.
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Vergé (Papier) :
Papier fabriqué sur une forme ou sur une toile métallique constituée de vergeures et de pontuseaux dont on aperçoit le dessin par transparence. Le filigrane peut être fixé directement sur la toile au moyen d’un fil de cuivre très fin. Un procédé mis au point en 1840 par la papeterie Blanchet et Kléber permet de réaliser un papier semblable sur une machine (l’aspect papier vergé est réalisé par un rouleau égoutteur, sur lequel est fixée une toile vergé, qui agit par pression sur la feuille humide).
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Vergeure (n. fém.) :
Fil de cuivre, de laiton placé en longueur, qui forme avec le pontuseau le treillis métallique destiné à retenir la pâte dans la fabrication du papier vergé.
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Vermiculé (adj.) :
Marqué de piqûres de vers.
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Verso (n. masc.) :
Revers d'un feuillet, d'une feuille de papier, d'un document écrit ou imprimé.
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Vignette (n. fem.) :
Petite gravure placée en tête ou à la fin d'un livre ou d'un chapitre.
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Volume (n. masc.) :
Livre relié ou broché.
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Volumen (n. masc.) :
En latin le mot Volumen signifie « chose enroulée ». Le Volumen est un livre en forme de rouleau en papyrus ou en parchemin. Le sens du déroulement est horizontal et le texte est écrit sur plusieurs colonnes.
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Volvelle (n. fem.) :
Volvelle vient du latin « volvere » qui signifie tourner. Cet instrument ancien permet de faire des calculs très utiles à la connaissance du ciel et est également utilisé en médecine et en navigation. La volvelle prend la forme d’une carte tournante et se compose de plusieurs disques mobiles superposés les uns sur les autres.
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Vulgate (n. fem.) :
Traduction latine de l'Ancien et du Nouveau Testament à partir du texte hébreu, que l'on pouvait mettre dans toutes les mains. On dit aussi que c'est une édition divulguée.
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Whatman (Papier) :
Papier vélin mis au point en 1770 par l’anglais James Whatman, et fabriqué exclusivement à partir de lin et de chanvre. Ce papier très réputé au XIXe siècle a été utilisé par de nombreux éditeurs de beaux livres.
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Xylographe (n. masc.) :
Graveur qui pratique la xylographie ou imprimé dont le texte et les illustrations ont été gravés sur bois.
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Xylographie (n. fem.) :
Imprimé par le procédé de la gravure sur bois.
Avant l'apparition des caractères mobiles, on imprimait des livres à l'aide de planches de bois gravées. Ces livres étaient composés surtout d'images, cette technique n'étant pas adaptée à l'impression de textes élaborés. Ces premiers livres concurrencèrent pendant quelque temps ceux imprimés avec des caractères mobiles. Mais la supériorité de la typographie était si nette qu'elle supplanta rapidement l'ancienne technique, du moins pour ce qui est de l'impression du texte. Les graveurs sur bois, eux, continuèrent à produire des images qui furent intégrées dans les livres imprimés.
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Ysopet ou Isopet (n. masc.) :
Ce nom est utilisé au Moyen Âge pour décrire des recueils de fables en prose inspirés du poète grec Esope.
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Zincographie ou zincogravure (n. fem.) :
Appelé également « lithographie sur zinc », la zincographie est un procédé d'impression.
Un dessin est tracé au crayon gras, ou avec une encre grasse, sur une plaque de zinc. Un traitement est ensuite opéré pour que l'eau forme à sa surface un film uniforme, sauf sur le dessin. Pour imprimer, le zinc est donc d'abord humidifié, puis encré : l'encre, plus grasse que l’eau, se dépose seulement sur le dessin. Puis on presse fortement la plaque sur le papier pour y reporter l’image. -
Zoomorphe (adj.) :
Lettre peinte ou décorée constituée principalement de motifs animaux.