La caricature de 1870 à 1918
Une société sous le feu du crayon
Le Salon de 1872. La Fortune
Le Salon de 1872. La Fortune, d’après Achille SIROUY
Lithographie en noir et blanc gravée par Lefman, publiée dans Le Journal Amusant, 25 mai 1872
PER X G 4
La caricature de presse s’inscrit étroitement dans l’actualité, notamment les événements émaillant la vie artistique tels que les salons. Diverses vignettes détournent ici les tableaux présentés au Salon de 1872, ce qui témoigne des liens étroits entretenus par les caricaturistes avec d’autres formes d’art plus traditionnelles. Si certains grands noms, tels que Jean-Louis Forain (1852-1931), sont pleinement reconnus pour leur œuvre de peintre, d’autres artistes souffrent du manque de reconnaissance de la caricature par les instances académiques. Louis-Alexandre Gosset de Guines, dit André Gill, (1840-1885) se lance ainsi sans succès dans la peinture de style impressionniste et, miné par les difficultés financières et personnelles, rencontre de graves problèmes psychiatriques à la fin de son existence.