Mécénat
Introduction
Vous souhaitez donner des ouvrages ?
De simples dons de quelques documents ou des donations plus conséquentes sont possibles dans le cadre de la loi sur le mécénat.
Pour donner un ou plusieurs ouvrages à la bibliothèque, merci de remplir le formulaire sur le site www.bm-reims.fr
Vous souhaitez participer financièrement à l’acquisition d’ouvrages ?
Vous pouvez vous adresser à la Société des Amis de la bibliothèque municipale de Reims, dont la vocation est de contribuer à l’enrichissement des collections.
Don de la Société des amis de la bibliothèque de Reims
Un achat surprenant lors d'une vente aux enchères à Marseille
La Société des Amis de la bibliothèque de Reims a fait don d'un nouveau document à la bibliothèque municipale de Reims.
Elle a remporté, lors d'une vente aux enchères en l'Hôtel des Ventes Méditerrannée à Marseille, un ouvrage aux armes de la ville de Reims. La devise de Reims Dieu en soit garde, des rinceaux et des fleurs de lys ornent la reliure en maroquin rouge de l'ouvrage. Ces armes, présentes sur la façade de la bibliothèque Carnegie, rappellent que Reims est la cité des sacres.
Une étiquette de remise de prix datée de 1714 indique que ce livre fut offert à un élève nommé Petrus Mopinot Remus (Pierre Mopinot), du Collège des Bons Enfants de la ville de Reims.
Cette nouvelle acquisition, surprenante par sa provenance, est désormais conservée à la bibliothèque Carnegie.
N'attendez plus et cliquez ici pour découvrir cet ouvrage !
Pour en savoir plus sur le Collège des Bons Enfants, consultez les recherches de Francis Leroy, administrateur de la Société des Amis de la bibliothèque de Reims. Voir l'article
Mécénat 2017
Rêve artistique sur la cathédrale de Reims
En juillet 2017, la Société des amis de la bibliothèque a acheté un bois gravé d'après un dessin de Paul Dubois. La SAB a fait don à la bibliothèque municipale de Reims de cette matrice représentant la cathédrale de Reims dont les tours ont été surélevées par des flèches.
Paul Dubois est né en 1829 à Nogent-sur-Seine dans l'Aube, et meurt à Paris en 1905. Ce peintre, sculpteur, est célèbre à Reims pour avoir réalisé la statue de Jeanne d'Arc qui se trouve à gauche de la cathédrale, place du Cardinal Luçon. Cette statue existe d'ailleurs en trois autres exemplaires, à Paris, place Saint-Augustin, à Strasbourg et à Washington. Paul Dubois fut membre de l'Institut, directeur du musée du Luxembourg et directeur de l'École nationale des Beaux-arts.
La gravure a été réalisée par un artisan qui n’est sans doute pas Paul Dubois, les mentions portées sur la marge droite de l’œuvre : "delineavit et excudit", signifient qu’il en a fait le dessin et qu’il en est propriétaire mais qu’elle n’a pas été gravée par lui-même.
Ses importantes fonctions de l’époque ne lui auraient peut-être pas donné le loisir ou le temps de graver une telle œuvre et il ne semble pas qu’il ait été graveur, outre ses talents de peintre et de sculpteur.
Rêve artistique en le couronnement archéologique par ses flèches de l'église - cathédrale de Reims, fut gravé en taille-douce (gravure en creux sur métal) sur quatre panneaux de buis d'environ 25 cm sur 30 chacun, assemblés par des barres d’acier. Cette gravure est enrichie de motifs et de textes dans les angles, ajoutés par procédé photomécanique sur une plaque de métal qui cerne exactement le motif gravé sur bois.
Le motif du dessin de Paul Dubois peut se rapprocher de ceux qui furent faits pour le projet d'achèvement de la cathédrale de Viollet-le-Duc avait conçu en 1854.
Ces panneaux en bois de bout (bois découpé de façon à présenter le fil du bois verticalement) réalisés dans du buis devaient provenir d'un arbre d'environ 80 cm de diamètre. Le buis est un bois à croissance lente qui croît d'environ 15 cm par siècle, ce qui a demandé un sujet âgé d'au moins quatre siècles, et date probablement des XVème ou XVIème siècle. Séché, découpé puis gravé en 1889, on peut imaginer qu'il a été planté à l'époque de François Ier ou même de Louis XII.
Cette gravure a donné lieu à des reproductions d’affiches de grand format par procédé photomécanique, ainsi qu'à des cartes postales.
Texte M. Imhaus et M. Henrion, membres de la SAB
Mécénat 2017
Remise officielle de La Flûte d'Edmond Haraucourt, ouvrage conçu, mis en livre et gravé par l'artiste graveur MCBAime
En 2017, la bibliothèque municipale de Reims a pu enrichir ses collections patrimoniales grâce au mécénat du CRIMEL (Centre de recherche interdisciplinaire sur les modèles esthétiques et littéraires). La bibliothèque Carnegie a filmé la remise officielle du don de ce livre d'artiste entre Marie-Christine Bourven, Jean-Louis Haquette et Sabine Maffre.
Séduite par le poème La Flûte d'Edmond Haraucourt (1856-1941) , une méditation douce et cocasse sur l'amour, la tendresse et la mort, Marie-Christine Bourven s'est emparée de cet univers pour le transposer et le traduire dans la langue imagée de l'eau-forte.
Accompagné par le CRIMEL et le SUAC (Service universitaire de l'action culturelle), ce projet a pris la forme d’un livre d’artiste. Pour le CRIMEL, il entre en résonance avec le programme de recherche "Acteurs du livre et patrimoines textuels" en Champagne-Ardenne.
Ce livre d'artiste a été présenté à la bibliothèque Robert de Sorbon du 1er février au 27 mars lors de l'exposition "Entrez dans la danse : MCBAime / Edmond Haraucourt" organisée en partenariat avec le SUAC, le CRIMEL et la bibliothèque Carnegie. L'exposition, réalisée par Marie-Christine Bourven et Jean-Louis Haquette, présentait les divers aspects de la rencontre entre un artiste graveur et un auteur du tournant des XIXème et XXème siècles, ainsi que d'autres exemples de livres d'artistes prêtés par la bibliothèque Carnegie de Reims.
Voir la notice bibliographique de La Flûte
La parole à MCBAime :
" A la lecture du poème d’Edmond Haraucourt, La Flûte, j’imaginais un florilège de petites scénettes intimistes en noir et blanc que l’eau-forte pouvait rendre avec délicatesse. Je voulais transposer l’iconographie traditionnelle de la danse macabre dans un monde animal anthropomorphe. Avec le soutien du CRIMEL et du SUAC, mon projet a pris la forme d’un livre qui nécessite pour sa lecture la présence et la complicité de deux acteurs masqués en vis-à-vis, l’un étant le lecteur proprement dit et le second le regardeur, ce qui explique sa construction un peu particulière : le texte se trouvant à l’envers de l’image."
Mécénat 2016
Splendeur de l’enluminure médiévale : un manuscrit acquis grâce au mécénat !
En 2016, la bibliothèque municipale de Reims a pu enrichir ses collections patrimoniales grâce au mécénat de la Fondation Breslauer (www.breslauerfdn.org)
C’est ainsi qu’un manuscrit enluminé du XVème siècle, un livre d’heures à l’usage de Reims, a rejoint le corpus des manuscrits médiévaux (Ms 2861). Ce manuscrit, ouvrage de piété destiné aux laïcs, est exceptionnel à plusieurs titres : ses enluminures sont très similaires à celles qui se trouvent dans d’autres livres d’heures de la même époque conservés à la bibliothèque, notamment le Livre d’heures de Marguerite Cuissotte (Ms 2852). En outre, ce manuscrit est fortement lié à Reims par son origine : il est signé de Mariette, femme de Person Thyret, demeurant à Reims. Il est très rare qu’un manuscrit soit signé à cette époque, qui plus est par une femme. Son nom n’est pas inconnu car il a déjà été repéré dans un autre livre d’heures à l’usage de Reims conservé à la bibliothèque de l’Arsenal à Paris (BnF, Arsenal, Ms 1189 Rés.), qui avait été exposé à Reims lors de l’exposition Très riches heures de Champagne.