Jean Tardieu, l'image et les mots

Vidéo numérique

Françoise Dax-Boyer | Jean-Paul Fargier

Dans la première partie du film, Jean Tardieu lit des textes inspirés par les peintres Cézanne, Poussin, Manet, Alechinsky, ainsi que par son propre père, artiste-peintre. La seconde partie est consacrée aux 12 "Poèmes à voir", dans lesquels la typographie est déterminante (Éd. Gallimard, 1990 ; l'édition originale des Éditions R.L.D., tirée à 170 ex. en 1986, est illustrée de 11 gravures en sanguine par Pierre Alechinsky). Comme l'écrit Frédérique Martin-Scherrer dans sa contribution à l'ouvrage collectif "Jean Tardieu. Des livres et des voix", «Lorsque l’auteur dispose le poème dans la page de manière à former une véritable composition visuelle, comme le fait Jean Tardieu avec les "Poèmes à voir", il produit une œuvre qui se situe exactement à la limite entre littérature et arts plastiques. Le poème à voir n’est pas comparable à un document manuscrit que l’on conserve comme objet unique, et dont le texte en revanche n’a que la valeur virtuelle que possède l’œuvre littéraire : il est plus proche du statut d’une œuvre plastique à tirages multiples, comme la photographie ou la gravure, puisque la lecture du texte n’est pas séparable de sa perception visuelle.»

Suggestions

Du même auteur

Cocteau et compagnie

Vidéo numérique | Jean-Paul Fargier (Réalisateur)

«S'approcher de Cocteau par l'effet de surface qu'il donne, affiche, entretient même, dans ses relations avec ses contemporains, avec ses proches aussi, plongé dans le tourbillon des mondanités, des élégances puis briser cette sur...

Jacques Derrida, mémoires d'aveugle

Vidéo numérique | Jean-Paul Fargier (Réalisateur)

À l'occasion de la préparation de l'exposition "Parti-pris" qui s'est tenue d'octobre 1990 à janvier 1991 au Musée du Louvre, Jacques Derrida, se livre à une réflexion sur le dessin. Le réalisateur "met en scène" une pensée en act...

Chargement des enrichissements...