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La couleur selon Alfred Hitchcock
Vidéo numérique
Au cours de la deuxième partie de sa carrière, Alfred Hitchcock est confronté au problème du développement du cinéma en couleur. Plus longtemps que la plupart de ses confrères, il restera fidèle au noir et blanc avec des films comme Le Faux Coupable (The Wrong Man) et Psychose (Psycho). Mais le cinéma en couleurs va néanmoins constituer pour lui un nouveau domaine d’expérimentation sur la manipulation des émotions des spectateurs. Hitchcock étudie tous les détails qui ont trait à la couleur. Suivant le caractère du personnage, il lui attribue une teinte pour le caractériser, sans faire appel à une action ou un dialogue trop ouvertement explicatifs. Les codes de couleurs lui permettent de lancer des signes, des avertissements aux spectateurs, sans pour autant dévoiler toutes ses intentions. Dans Sueurs Froides (Vertigo), Pas de Printemps pour Marnie (Marnie), Les Oiseaux (The Birds), Psychose (Psycho) Hitchcock fait appel à la symbolique des couleurs pour appuyer l’idée maîtresse qui sous-entend ses films.