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Le plan de remise à niveau de la lecture publique

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Le constat d’un réseau obsolète


 En 1995, l’offre de lecture à Reims était réellement insuffisante ; Reims était la douzième ville de France avec 180 000 habitants mais connaissait un retard considérable en matière de lecture publique.

Sa bibliothèque municipale était largement en deçà de la moyenne nationale pour son budget d’acquisition comme pour son personnel, pour ses locaux (4800 m² au total) tout autant que pour son amplitude d’ouverture.

Alors que les médiathèques avaient fait florès en France depuis les années 1980, la bibliothèque de Reims n’avait pas évolué : elle n’était pas informatisée, pratiquait encore un prêt manuel au moyen de petites fiches cartonnées, ne proposait à ses usagers ni disques, ni vidéo, ses espaces publics étaient saturés - à l’image de la salle de lecture de la bibliothèque Carnegie le samedi – et elle ne disposait d’aucun lieu d’animation.

L’essentiel de son public (les 2/3) était constitué de scolaires (public qu’on a coutume de qualifier de « captif ») et d’étudiants en recherche de manuels et d’une salle de travail silencieuse.

 

La bibliothèque centrale du réseau rémois, la bibliothèque Carnegie, pour moderne qu’elle ait été en 1928, n’avait pas pu faire face aux évolutions bibliothéconomiques majeures de la seconde moitié du XXe siècle.

Dans les années 1990, les conservateurs qui se succédèrent à la tête de la bibliothèque tirèrent la sonnette d’alarme auprès des édiles municipaux et expliquaient : les locaux sont trop exigus, très peu de collections sont en libre-accès, le bâtiment peine à accueillir des lecteurs toujours plus nombreux et des collections en constant accroissement. La section jeunesse est étriquée, en rez-de-jardin, et la bibliothèque ne peut pas accueillir le public à mobilité réduite, du fait de sa situation surélevée.

La situation n’était guère plus brillante du côté des bibliothèques de quartier : à l’exception de la bibliothèque Laon-Zola construite en 1973, les annexes situées dans les quartiers étaient très petites (une centaine de mètres carrés en moyenne) et anciennes, ce qui expliquait qu’elles soient toutes situées dans un grand centre-ville, loin des banlieues peuplées qui avaient « poussé » dans les années 1960 à 1980.

Les tournées du bibliobus urbain ne suffisaient pas à réduire ce déséquilibre. Le personnel, en quantité insuffisante, était en outre peu qualifié par rapport à la moyenne nationale.

En conséquence, le nombre d’abonnés n’excédait pas 18 000. Seule 10% de la population rémoise fréquentait la bibliothèque alors que la moyenne nationale était de 17,8%. Le nombre de prêts était lui aussi inférieur de 9% à la moyenne nationale.

Un cabinet de consultants pouvait écrire en 1995 : « Reims renvoie l’image d’une bibliothèque élitiste et vieillotte dont les équipements trop étroits et peu nombreux ne peuvent pas vraiment accueillir du public. Chaque site  fonctionne de façon autonome en décidant de ses collections et de ses projets. A cela s’ajoute une politique d’animation quasi inexistante et des lacunes en matière de desserte du public dans les quartiers du Val de Murigny, Wilson, avenue de Paris, Croix-Rouge, Clairmarais, Orgeval, Neuvillette, Chatillons ».

 

L’informatisation de la bibliothèque


En 1996, la municipalité rémoise, sous la houlette de son maire Jean Falala, décida de réagir à ce constat et de rénover en profondeur sa bibliothèque municipale afin de répondre aux besoins du public. La première étape résida dans l’informatisation du réseau.

Les fiches de catalogue de toutes les collections empruntables à domicile furent rétroconverties et le résultat désormais consultable sur des ordinateurs installés dans les bibliothèques, notamment dans le hall de Carnegie.

Il fallut dix ans pour achever cette rétroconversion. Désormais les usagers étaient dotés de cartes plastiques munies de codes à barre et les prêts réalisés au moyen de douchettes et d’ordinateurs. L’étape suivante sera la construction de nouveaux lieux de lecture.

Consciente de la faiblesse de l’offre, du manque de politique cohérente entre les sites et de l’absence de projets fédérateurs, la municipalité manifesta la volonté de définir un plan global de développement de la lecture et de réfléchir au rôle de la bibliothèque.

Parmi les différents modèles de développement possibles, elle opta pour la constitution d’un réseau structuré et hiérarchisé autour d’une nouvelle bibliothèque centrale et des annexes de taille variées, pour un parfait équilibre entre un vaisseau amiral bien visible et emblématique du renouveau et un maillage du territoire au moyen de bibliothèques de proximité, en particulier pour les publics à faible mobilité.

 

Le projet des médiathèques



Il fut donc décidé de construire une médiathèque centrale de 6000 m² regroupant les services communs du réseau (administration, acquisitions, catalogage, atelier de reliure), qui serait située à un endroit stratégique, dotée d’une architecture moderne afin d’en faire un lieu phare et bien différencié de la bibliothèque Carnegie. Il fut aussi choisi de conserver l’ancienne centrale et de la rénover pour en faire la bibliothèque dédiée à la conservation, à la communication et à la valorisation du patrimoine écrit.

Quant aux bibliothèques annexes, elles seraient maintenues et rénovées si possible, à l’exception de la bibliothèque du Château d’eau qui serait remplacée par un bâtiment neuf de 2000 m² destiné à desservir le sud de la ville.

Cette médiathèque aurait le même niveau de services et la même diversité de collections que la médiathèque de centre-ville et abriterait les bibliobus municipaux qui assuraient le service aux collectivités (écoles, institutions médico-éducatives, entreprises, maison d’arrêt) et les dessertes dans les quartiers non pourvus de bibliothèque.

 

Les élus rémois durent alors faire le choix des lieux d’implantation des deux nouvelles médiathèques. Si pour la médiathèque Croix-Rouge s’imposa vite le terrain situé au pied du château d’eau où se trouvait déjà implantée la petite bibliothèque du même nom, l’emplacement de la future médiathèque centrale fut plus débattu.

Plusieurs choix s’offraient à la municipalité : les anciennes Halles du Boulingrin, désaffectées depuis 1988 mais classées par le ministre Jack Lang en 1990 et à la recherche d’une nouvelle vocation, les casernes Colbert ou Jeanne d’Arc, qui venaient de fermer, ou le pâté de maison situé face à la cathédrale, à l’emplacement de l’ancien Hôtel de police Rockfeller.

C’est finalement ce dernier site qui fut retenu, malgré sa faible emprise au sol. Ce choix répondait à un double objectif pour la municipalité : placer le nouvel équipement à un endroit visible et prestigieux pour souligner le renouveau de la lecture publique, mais aussi implanter un service culturel très populaire dans un quartier alors boudé par les Rémois, afin de le revitaliser.

Autrefois enclave religieuse dans la ville civile, le quartier de la cathédrale était avec le temps devenu un quartier administratif, surtout fréquenté par les touristes, où l’on s’attardait peu et où les lieux d’animations étaient rares. La cathédrale et le palais du Tau apparaissaient bien isolés dans un écrin vide et vaste.

 

Quant au public rémois, il se cantonnait dans l’hyper-centre commercial et avait tendance à s’éloigner du parvis. En 1992, un concours d’idées organisé par la Ville de Reims pour réfléchir à l’évolution de ce quartier avait dégagé deux pistes d’aménagement intéressantes :

Piétonniser le parvis de la cathédrale et ses abords immédiats tout en améliorant son accessibilité ;

Affirmer sa vocation culturelle en y installant un établissement fédérateur et grand public.

L’installation de la médiathèque centrale pouvait répondre à ce second objectif.

 

L’opportunité d’être BMVR


Le mûrissement du projet rémois coïncida avec la loi du 13 juillet 1992, voulue par le ministère de la Culture et de la Communication et celui de l’Intérieur pour permettre la construction de grands établissements de lecture publique en région, pôles d’équilibre de la Bibliothèque nationale de France et acteurs privilégiés de la coopération régionale.

Grâce à une aide exceptionnelle de 40 % sur les dépenses d’investissement garantie par l’Etat, ce programme des Bibliothèques municipales à Vocation Régionale (BMVR) devait permettre l’édification de nouvelles médiathèques dans les grandes villes de France restées en panne dans le domaine de la lecture publique, à l’instar de Reims.

En raison de la taille de sa population et de ses collections patrimoniales, Reims était éligible à ce dispositif et put déposer un dossier avant la fin de l’année 1997, très appuyé par la DRAC Champagne-Ardenne.

 

Mais pour qu’une bibliothèque devienne BMVR, des conditions précises étaient requises :

Assurer des missions d’intérêt régional ;

Détenir des collections importantes d’au moins 250 000 volumes adultes ;

Etre équipée de tous les supports d’information en vigueur ;

Occuper une surface de 0,05 m² par habitant, soit au moins 9500 m²  hors œuvre nette pour Reims, sur un ou deux sites.

 

Le projet rémois articulait sa BMVR autour de deux sites : la bibliothèque Carnegie rénovée et la nouvelle médiathèque centrale. C’est ainsi que la bibliothèque Carnegie aura la responsabilité d’une collection régionale d’intérêt national, c'est-à-dire collectera, conservera, communiquera et valorisera la documentation concernant la Région.

Elle  participera au système du dépôt légal ou au programme national de collecte de la littérature grise, ainsi qu’au système de prêt entre bibliothèques. Elle jouera le rôle de bibliothèque recours au niveau régional pour la fourniture de certains documents et gérera des collections spécialisées.

La future médiathèque centrale verra, pour sa part, son fonds constitué de collections récentes à vocation encyclopédique et de loisirs décliné sur tous les types de support. C’est pourquoi le projet documentaire devra être ambitieux et aussi large que possible. Il offrira des outils de compréhension du monde, sera le reflet des idées, des débats, des échanges, des flux culturels non seulement régionaux mais aussi nationaux et internationaux. Le développement des acquisitions et la création de nouveaux espaces documentaires devront permettre d’offrir à un public élargi une documentation variée et actualisée en permanence répondant à des besoins de documentation, d’information et de loisirs. L’accès à Internet sera une priorité. Tout comme l’accès à distance du catalogue informatisé.

 

Ce programme des BMVR était une vraie opportunité pour la Ville de Reims. En plus de l’aide financière de l’Etat (construction, équipement, aménagement et informatique), elle pouvait compter sur un soutien de la Région à hauteur de 10% et du département de la Marne pour 10%. En revanche la bibliothèque restait municipale et son budget de fonctionnement à la seule charge de la Ville de Reims.

 

Parallèlement à sa BMVR, la Ville de Reims entreprit la construction de la médiathèque destinée à desservir les quartiers sud, avec un soutien financier de l’Etat et de la région à hauteur de 15 % chacun.

 

Les objectifs de ces établissements nouveaux ou rénovés étaient les suivants :

Accroître significativement le nombre d’usagers de la bibliothèque, grâce à des établissements visibles, modernes et largement ouverts ;

Développer une offre insistant sur la formation, l’information et les loisirs ;

Bâtir un projet d’animation culturelle, pour affirmer la bibliothèque comme un lieu vivant, qui peut produire ou accueillir des manifestations dans ou hors ses murs.

Par l’ambition de leurs architectures, ces médiathèques ont également contribué à remodeler l’image de leurs quartiers.

 

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