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Création de la bibliothèque municipale

-

La bibliothèque municipale de Reims, à l’instar de beaucoup des bibliothèques municipales de France, est née de la Révolution française.


L’essentiel des bibliothèques d’Ancien Régime ont en effet été placées « sous la main de la Nation » en trois vagues : en 1789, les biens du clergé furent confisqués, en février 1792 les propriétés des émigrés (ces nobles qui quittaient la France pour sauver leur tête) le furent également et à l’été 1793 s’ajouta la saisie des bibliothèques des universités, académies et sociétés littéraires alors dissoutes.

 

Dans la Marne, comme dans chaque département français, furent créés des dépôts littéraires où furent rassemblés les livres confisqués. A Reims, ce dépôt fut d’abord installé à l’abbaye Saint-Denis puis à l’abbaye Saint-Remi à partir de 1793. Le local prévu était toutefois insuffisant et les livres s’entassaient pêle-mêle dans le réfectoire et d’autres endroits inappropriés.

 

Des commissions de savants et de gens de lettres furent chargées d’en faire l’inventaire. De 1790 à 1800, plusieurs commissions se succédèrent et donnèrent des instructions destinées à guider les bibliothécaires improvisés. Il s’agissait à la fois d’assurer la protection des livres et d’établir un catalogue.

Nicolas Delaistre, libraire à Reims, et Henri Engrand, moine bénédictin, furent les premiers, à Reims, à s’acquitter de cette tâche. Ils rédigèrent des milliers de fiches. Cependant, faute d’appointements accordés par les autorités révolutionnaires, ils se retirèrent et le dépôt resta sous la garde du frère Lacour, ancien frère convers de l’abbaye de Novy.

Oublié par l’autorité municipale, ce dernier faisait visiter à qui le voulait « son » dépôt et vendait parfois les livres pour subsister !

Un décret impérial de 1803 confia officiellement la garde des dépôts littéraires aux municipalités, avec la recommandation de constituer des bibliothèques publiques.

 

A Reims, deux bibliophiles furent chargés en 1805 d’effectuer de nouveaux inventaires. Il s’agissait de Coquebert de Taizy, ancien officier, et d’Adrien Havé, avocat et bibliophile. Cet inventaire fait état de 64 654 livres imprimés et 1000 manuscrits provenant des abbayes. Certains livres furent toutefois détruits par négligence, d’autres restitués aux émigrés sous la Restauration. Ce fut le cas de la bibliothèque de Mgr de Talleyrand de Périgord en 1815.

Sur recommandation du ministère de l’Intérieur, des opérations de tri furent effectuées : les ouvrages dépareillés, trop abîmés et les livres de culte devaient être détruits ou vendus, le produit de la vente servant à financer ces opérations et à compléter le fonds par des acquisitions. Furent ainsi mis de côté pour être vendus 8659 ouvrages mystiques et de liturgie et 15 300 livres mouillés ou incomplets. Cette vente eut lieu le 7 juin 1808 et les jours suivants.

Le reste constitua l’embryon de la bibliothèque municipale naissante. Le sieur Havé ambitionnait d’être nommé bibliothécaire mais ce fut Charles Siret, professeur au lycée de Reims, qui fut nommé en 1806 avec des appointements de 1200 francs.

 

En 1809, la décision fut prise d’installer la bibliothèque au premier étage de l’Hôtel de Ville. Cela nécessita une dizaine d’années de travaux d’aménagement. Lors de ce transfert, la bibliothèque comptait environ 24 000 volumes. Il s’agissait essentiellement d’ouvrages à caractère religieux et historique.

L’accroissement des collections au XIXe siècle, grâce aux dons de nombreux érudits et bibliophiles ainsi  que de dotations d’Etat, modifia peu la nature du fonds.

L’ouverture au public fut décidée par le maire, M. de Saint-Marceaux, en 1818. Le public avait accès à la bibliothèque quatre jours pas semaine de 10h30 à 13 h, cependant la bibliothèque restait souvent fermée car Charles Siret, trop peu rémunéré pour sa fonction de bibliothécaire, poursuivait en parallèle son activité d’enseignant.

C’est seulement à partir de 1830 que le service de la bibliothèque fut organisé de façon plus rigoureuse.

 

Louis Paris, nommé à la tête de la bibliothèque en 1838, peut être considéré comme le premier véritable conservateur de la bibliothèque de Reims. Eugène Courmeaux lui succéda en 1846, et fut lui-même remplacé par Charles Loriquet en 1853, puis Henri Jadart présida aux destinées de l’établissement de 1886 à 1916.

La bibliothèque était installée dans seize salles contigües de l’Hôtel de Ville, situées dans l’aile droite tandis que le musée était dans l’aile gauche. Les archives, quant à elles, étaient logées au deuxième étage du pavillon droit. Ainsi la bibliothèque, le musée et les archives étaient-ils tous trois logés dans l’Hôtel de Ville.

Dès avant le début du premier conflit mondial, la municipalité avait commencé à envisager le transfert de la bibliothèque dans un autre local (à l’instar du musée qui, en 1913, s’installa dans les bâtiments de l’ancienne abbaye Saint-Denis), l’espace alors alloué à l’Hôtel de Ville devenant trop petit.

 

Pol Neveux, inspecteur général des bibliothèques de 1902 à 1935 et académicien Goncourt, évoqua dans son roman La douce enfance de Thierry Seneuse, écrit à la veille de la Première Guerre mondiale, les journées passées par son héros dans la bibliothèque de Reims :

"Thierry pénétrait avant l’ouverture dans la salle du public, présidée par les bustes gourmés d’érudits locaux. Il trouvait le conservateur à sa table, caché derrière des piles d’ouvrages que dépassait à peine le haut de la chéchia. Aussitôt, tous deux grimpaient au cabinet du fonds champenois installé dans le campanile. Guidé par Franquin, Thierry furetait le rayons et les layettes. Il marquait une vive préférence pour les mémoires bourgeois des derniers siècles ; il se passionnait à y apprendre la vie des notables de Reims, leurs succès et leurs déboires, leurs fortunes et leur train de maison"

En 1897, la bibliothèque municipale de Reims faisait partie des trente premières bibliothèques classées par l’Etat en raison de la richesse de ses collections patrimoniales. Elle sera désormais dirigée par des bibliothécaires diplômés.

La communication des documents en salle de lecture était néanmoins restreinte, le public étant rare du fait que les collections étaient très pointues et plutôt élitistes. Quant au prêt il était extrêmement limité : une autorisation du Maire était en effet nécessaire pour l’emprunt d’un ouvrage !

La tâche essentielle des bibliothécaires consistait alors à réaliser des catalogues. Classer, trier et ordonner le savoir étaient le fondement même du métier. Il faudra attendre le lendemain de la Première Guerre mondiale, et la construction d’une nouvelle bibliothèque, pour que se développe l’idée d’une bibliothèque pour tous les publics, proposant la lecture pour tous.

 

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